Pierre Ambrogiani
Nouvelle école de Paris
Claude venard

À propos de l’artiste

Une œuvre prolifique. Une grande richesse de thèmes avec un  intérêt marqué pour le paysage. Une palette caractéristique aux couleurs crues : violet, bleu,vert, jaune, rouge sang.

 

Éléments de biographie : 

1907 : naissance à Ajaccio

1946 : première exposition personnelle – Galerie Vidal , Paris

1951 : premier prix international de la Biennale de Menton 

1967 : grand prix du Salon des Peintres témoins de leur temps

1968 : Prix du Gémmail 

1973 : cesse de peindre (hémiplégie) – rétrospective au Musée de la Charité, Marseille

1985 : décès à Allauch (Bouches-du-Rhône)

Pierre Ambrogiani est un peintre français né à Ajaccio. La famille, de condition modeste, s’installe dans les quartiers populaires de Marseille en 1910.
Porteur de dépêche dès l’obtention de son certificat d’études en 1919 puis facteur, Pierre Ambrogiani se consacre à la peinture en 1937. Au cours de l’une de ses tournées il fait la connaissance de Marcel Pagnol avec qui il se lie d’amitié, Pagnol qui préfacera plusieurs de ses expositions.

Autodidacte, – il apprendra seul les effets de matière et de couleurs – sa grammaire picturale sera longtemps critiquée.
Son oeuvre prolifique (environ 1500 peintures, 1200 dessins et aquarelles plus les estampes et les sculptures) porte sur une grande richesse de thèmes : portraits, thèmes religieux, natures mortes, tauromachie, moments de la vie quotidienne, paysages, nus, décorations de bâtiments publics.

Le nu et le paysage retiennent tout particulièrement son intérêt. Le « nu » dessiné à l’encre d’un trait assuré et continu ou peint dans une pâte épaisse. Le paysage, celui de de sa Provence, Allauch dès 1944, Roussillon qu’il découvre en 1945 et Aurel (plateau d’Albion) où il se rend tous les étés à partir de 1955. Il peindra aussi la Bretagne sous l’influence de Bernard Buffet avec lequel il est lié.

Timide, comme il le confiait au Provençal, il cherche à exprimer dans sa peinture « ce que je n’oserais pas dire ».* Il décline sa palette dans des couleurs crues qui donnent vie à son œuvre et animent les paysages : violet, bleu, vert, jaune, rouge sang. Entre fauvisme (exaltation provocante de la couleur pure) – et expressionnisme (pensée la couleur et la forme comme un tout ) ce « gourmand des couleurs », à l’instar d’un Cottavoz, maçonne l’oeuvre sur la toile, au couteau ou à la truelle. 

Admirateur de Picasso de Nicolas de Staël, de Soutine, Chagall, Pierre Ambrogiani a participé à de nombreux salons et expositions en France et à l’étranger : New York, Londres, Oxford, Turin, Zurich, Stockholm….

Des œuvres d’ Ambrogiani figurent dans des collections publiques : musée Paul Valéry de Sète, musée d’art et d’histoire de Meudon, musée Regards de Provence, Marseille, musée d’art moderne de Paris, musée d’art de Toulon….

Suite à une hémiplégie,  il cesse de peindre en 1973. Une dernière exposition se tient en 1982 à la Galerie Ambroise à Paris. 

* Cité par Lydia Harambourg réf. ci-dessous

Sources : L’école de Paris 1945 – 1965 dictionnaire des peintres Lydia Harambourg / Gazette Drouot 11 novembre 2020 / www.pierre-ambrogiani.com

 

 

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