À propos de l’artiste
Parvine Curie produit un art dépouillé et sans fioriture, un art nourrit par les nombreux séjours à l’étranger et inspiré d’architectures vernaculaires.
D’un langage résolument moderne, ses sculptures sont les témoins vivants et silencieux de la relation de l’Homme au monde.
Éléments de biographie :
1936 : naissance à Nancy
1957 : s’installe à Barcelone où elle vivra majoritairement jusqu’en 1969
1959 : premières sculptures
1960 : premier exposition personnelle à l’institut français de Barcelone
1970 : rencontre François Sthaly
1970 – 1979 : expose régulièrement salon de Mai et à la Jeune sculpture
1972 : première sculpture monumentale “Mère murs”
1975 : second mariage avec François Stahly et nombreux voyages et séjours à l’étranger
1979 : prix Bourdelle
D’origine franco-iranienne, Parvine Curie est une sculptrice française née à Nancy.
C’est en autodidacte, sur l’impulsion de son premier mari, le sculpteur espagnol Marcel Marti, que Parvine Curie entame sa carrière d’artiste. Ses premières oeuvres (masques, statuettes, maternités humaines ou animales) produites dès 1959 voient le jour en terre d’Espagne, terre qu’elle privilégie jusqu’en 1969.
En 1970, Parvine Curie s’installe à Paris et occupe un atelier à la cité internationale des arts. L’ oeuvre “Première mère”, un assemblage monumental de planches de bois et de laiton exposé au salon de la Jeune sculpture en 1970, remarqué par François Stahly, lui ouvre les portes des ateliers de François et Claude Stahly au Crestet (Vaucluse) et à Meudon (Hauts de Seine). Du Crestet sortira la première oeuvre monumentale “Mère murs” qui initie une série de “Mères”.
Les sculptures de Parvine Curie sont des constructions géométriques, des assemblages de formes qui s’imbriquent dans un doux équilibre.
Dans les années 90, son langage plastique s’oriente vers les figures du déséquilibre (“Couple ailé” 1992, “Envol III 1999, “Double envol” 2003). Elle explore aussi de nouvelles matières et réalise des collages.
Parvine Curie produit un art dépouillé et sans fioriture, un art nourrit des nombreux séjours et voyages à l’étranger, inspiré des architectures vernaculaires (Maya, Celte, les temples hindous, les habitations troglotydes, l’art des églises). D’un langage résolument moderne, ses sculptures sont les témoins vivants et silencieux de la relation de l’Homme au monde.
Parvine Curie a reçu de nombreuses commandes publiques “Grand relier” Palais de justice de Nancy 1979, “Mère cathédrale” Ville de Paris 1980, “Guizeh” hôtel de ville de Constance 1995…et ses oeuvres figurent dans les musées : Fonds national d’art contemporain Paris, Musée d’art moderne Paris, Musée de Pontoise, Musée d’art et d’histoire Meudon, Musée d’art moderne de Troyes.