École de Paris
À propos de l’artiste
Un parcours pictural qui s’inscrit dans la modernité des courants artistiques de son époque et qui s’en exonère tout à la fois par son originalité et sa réelle personnalité.
Eléments de biographie
1920 : naissance à Châteauroux
1947 : expose au Salon des Surindépendants
1949 : 1ère exposition personnelle, galerie Paul Morihien
1955 : séjour en Espagne
1960 : séjour aux Etats Unis
1971 : réalisation d’une oeuvre monumentale à Vitry Sur Seine
1976 : enseigne à l’école nationale d’art décoratif de Nice
1996 : décès à Paris
James Pichette est un peintre français né à Châteauroux. Des rêves enfantins échafaudés avec son frère Harry dans le grenier de leur grand mère maternelle, se concrétiseront des années plus tard dans les décors scéniques et les costumes de théâtre pour le premier et, dans l’écriture pour Harry, connu comme poète et auteur dramatique sous le pseudonyme d’Henri Pichette.
Les affres de la guerre contraignent James Pichette à deux ans de soins dans un sanatorium du plateau d’Assy, où il commence à peindre des toiles figuratives.
Comme peintre il se manifeste en 1947, lors du Salon des Surindépendants, par une toile d’influence cubiste. Il délaisse, à l’écoute des conseils de Fernand Léger, la géométrie et s’engage dans un lyrisme appuyé. Un lyrisme qui se renouvelle suite à son séjour en Espagne, lyrisme qui voit s’affronter des rouges et des bleus.
Son séjour à New York en 1960, où il rencontre Calder et Sam Francis, apporte une nouvelle dimension à sa peinture. Durant une décennie l’Amérique lui inspire de nombreuses toiles : paysages urbains, des thèmes indiens et ceux du jazz.
Vers la toute fin des années 60, le cercle apparaît dans ses compositions et tient une place première. Les couleurs toujours plus éclatantes sont portées par des compositions structurées.
James Pichette, fait également acte de militance, par le biais de ses gouaches qui témoignent de son engagement pour la paix (Vietnam), et contre les formes de répression à l’encontre de la liberté (Prague, et plus tard la Grèce et le Chili).
Son oeuvre a fait l’objet de rétrospectives en France et à l’étranger dès le milieu des années 60. De nombreuses galeries et musées ont exposé son travail, tant dans un cadre d’exposition de groupe que d’exposition personnelle. Des oeuvres de James Pichette figurent dans des collections publiques : Fonds National d’Art contemporain, Musées de Paris, Saint Omer, d’Arles, Poitiers….et à l’étranger Berlin, Dresde, Liège, Amsterdam, Turin, Mexique, Chili, Etats-Unis….
Bibliographie : L’école de Paris 1945-1965, Lydia Harambourg, 2010 / Regard sur la peinture contemporaine, Gérard Xuriguera, Arted 1983 / Dictionnaire de l’art moderne et contemporain Ediions Hazan, 2002