École de Paris
À propos de l’artiste
Un chromatisme subtil et libéré de toute référence à un objet réel ou imaginaire témoignent de la sensibilité de Jacques Germain à la couleur et au mouvement. Jacques Germain libère la couleur pour en faire l’élément organisateur et structurant du tableau , celui-ci étant un éclatement de couleurs.
Éléments de biographie :
1915 : naissance à Paris
1930 : Académie Moderne
1932 – 1933 : Bahaus _ Ecole des Arts Appliqués de Francfort
1940 – 1943 : 3 ans en captivité
1948 : 1ere exposition personnelle
2001 : décès à Paris
Jacques Germain étudie à l’Académie Moderne avec Fernand Léger et Amédée Ozenfant avant de poursuivre en Allemagne au Bauhaus de Dessau avec Vassily Kandinsky et JOsef Albers, puis à Francfort à l’école des Arts Appliqués avec Willi Baumeister.
Dès 1947 il envoie une toile au Surindépendants et participe à l’exposition collective “Black and White” avec Fautrier, Hartung, Mathieu, Wols,Bryen, Seuphor à la galerie Des Deux Isles où il fera sa première exposition personnelle l’année suivante.
1947 marque un tournant dans son oeuvre, contrairement à ses premières réalisations qui se rattachent à l’esthétique du réalisme puriste des années 30. Ce tournant de prémices d’une période de 50 ans au cours de laquelle ses toiles, au chromatisme subtil et libérées de toute référence à un objet réel ou imaginaire, sont les témoins d’une sensibilité à la couleur et au mouvement.
Une liberté picturale dans un éclatement coloré d’un extrême raffinement, caractéristique de sa peinture. Jacques Germain libère la couleur pour en faire l’élément organisateur et structurant du tableau , celui-ci étant un éclatement de couleurs.
Rattaché au courant de l’abstraction lyrique – expression du geste et effusion personnelle – Jacques Germain a été représenté par de nombreuses galeries : Maeght (1951), Pierre Loeb (53), Kriegel (61, 65,69), Diane Verny (61), Arnoux, Barbier Beltz (85 à 97).
En 1997, une grande rétrospective a été organisée au couvent des Cordeliers
Des oeuvres de Jacques Germain figurent dans des collections publiques : Musée National d’Art Moderne Paris / Centre National des Arts Plastiques, Paris / Musées de Lille, Lausanne, Breme, Bergen, Oslo…
Bibliographie : Les Beaux Arts R.V.Gindertael Bruxelles, 1959 / L’école de Paris 1945 – 1965 – Lydia Harambourg , 2010 / Connaissance des Arts / Dictionnaire de la peinture , Larousse 2003 / cnap.fr