Gustav Bolin

École de Paris

À propos de l’artiste

La figure et le paysage constituent son vocabulaire pictural durant plus de deux décennies. Un retour à la figuration , après un intermède de non figuration sans jamais renier le sujet. Une œuvre homogène qui présente une continuité : continuité de la ligne qui privilégie la courbe, continuité de la palette, une sensibilité aux couleurs et aux rythmes d’un paysage. 

Éléments de biographie : 

1920 : naissance à Stockholm

1921 : la famille s’installe à Paris 

1938 : Atelier d’Othon Friez, Grande Chaumière

1940 : Mirmande et rencontre le groupe éponyme

1948 : première exposition Galerie Loeb, Paris – s’installe à Antibes 

1951 : contrat avec la Galerie Art, Paris 

1973 : exposition au musée Galliera aux côtés de Bengt Lindström

1999 : décès à Antibes

2006 : rétrospective organisée par l’Hôtel de Ville de paris, le centre culturel suédois et l’ambassade de Suède en France 

Gustav Bolin est un peintre suédois, né à Stockholm en 1920. Ville que la famille quitte en 1921 pour s’installer à Paris.
En 1938, Bolin s’inscrit au cours d’Othon Friez à l’Académie de la Grande Chaumière.

Après l’armistice de 1940, fuyant la zone occupée, Gustav Bolin vint à Mirmande. Il y fait la connaissance d’ Alexande Garbell, Pierre Palué, Guy Marandet et d’André Lhote qui y a ouvert une académie. Chaque été, ce dernier, qui y possédait une maison, conviait amis et élèves à des stages. En 1943, la zone « libre » devenant occupée Gustav Bolin regagne Paris, séjourne à Champ-sur-Layon, voyage en Californie en 1948 puis s’installe à Antibes la même année.

Sa première exposition à la Galerie Loeb (Pierre) en 1948 fait l’unanimité de la critique. A compter de 1951, après une période de silence, un contrat lui permet d’exposer en permanence à la Galerie Art. En 1952, Gustav Bolin figure, aux côtés de Pignon, Tal Coat, Bazaine, Estève, De Staël, dans l’ouvrage de Pierre Courthion « Peintres d’aujourd’hui ».

Durant plus de deux décennies (1943-1968) la figure et le paysage constituent son vocabulaire pictural. La vision naturaliste de ses débuts s’efface progressivement et évolue vers une synthèses des formes et des couleurs.
Bolin dépasse le sujet, sans le renier, pour en exprimer l’essence : « toujours inspirés de la réalité visible, mais qu’il va nous montrer si transposés que le motif qui en a été le point de départ n’a plus guère d’importance pour nous…..ce fut alors non plus le contour des choses qu’exprima ce pinceau exceptionnel mais leur expression même » (Pierre Courthion l’Œil février 1959 cité par Lydia Harambourg in L’École de Paris, voir bibliographie).

Bolin revient à la figuration, après une décennie de non figuration (70-80), ne trouvant plus comme il l’a dit lui-même « En 1980, je commence à ressentir cette privation de la référence à ce que j’aime comme un appauvrissement, je ne trouve plus de nourriture suffisante par la seule imagination… ».

L’oeuvre de Gustav Bolin , homogène, présente une continuité : continuité de la ligne qui privilégie la courbe , continuité de la palette qui évite – sauf rares exceptions le noir, 1974 et 1975 « Spirales emmêlées » – une sensibilité aux couleurs et aux rythmes d’un paysage.

Des œuvres de Gustav Bolin ont été exposées dans de nombreuses galeries en France : Galeries Lœb, Coard, Kriegel, Charpentier, Dionne….(Paris), Galeries Désiré (Lyon), Septentrion (Lille) …. en Suède : Galeries Scandinavia, Göteborg, Östermalm, Stockholm…., à Tokyo Galerie Nichido, Exposition international du figuratif, Biennale de Tokyo, à New York Galerie David Findley et dans des Salons : de mai, d’automne, Comparaisons Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Expositions « Ecole de paris » à la Galerie Charpentier.
Des oeuvres ont intégré des musées : d’Art moderne, ville de Paris, Luxembourg, Stockholm

Bibliographie : L’école de Paris 1945-1965, Lydia Harambourg, 2010 / Le Delarge dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains/ www.bolin.fr /  

Oeuvre de l’artiste

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