L’ École de Paris 

Dans la période d’après-guerre, Paris exerce un tropisme toujours marqué pour les artistes du monde entier. Si 1941 est souvent donné comme point de départ de la “Seconde École de Paris “, c’est après la seconde guerre mondiale que s’opère la rupture entre une jeune génération de peintres et leurs glorieux ainés. 

Qu’est ce que ” l’école de Paris” ?

 

 

Ouverte à toutes les expressions artistiques, porteuse d’un cosmopolitisme fécond, Paris affirme sa suprématie dans le domaine de l’art. Aussi, le terme « Ecole de Paris » évoque plus un lieu géographique qu’un groupe de peintres en particulier.

L’école de Paris regroupe des courants esthétiques multiples et différents dans leur mode d’expression.

Retrouvez, dans notre collection, une illustration des différents courants artistiques de l’École de Paris : « Le Chenal » de Claude Venard et « Sonorité Jaune » de Richard Mortensen.

Des courants artistiques polymorphes

Toute une mosaïque de talents réunis sous le vocable « Ecole de Paris » a insufflé un vent de modernité dans l’art abstrait et l’art figuratif d’après guerre.

Une abstraction

Objet d’une querelle au milieu des années 50, entre partisans de l’abstraction géométrique – simplification des formes et l’organisation, composition quasi mathématique des compositions, distanciation des affects – emmenés par Léon Degand (critique d’art, 1907-1958) et ceux de l’abstraction lyrique – élan intérieur du peintre, sa gestuelle – avec pour chef de file Charles Estienne (critique d’art, 1908-1966). en savoir plus sur la peinture abstraite

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 Un art figuratif protéiforme

Il regroupe des peintres du Manifeste de « l’Homme Témoin de son temps » – notamment Bernard Lorjou, Michel de Gallard – mouvement anti-abstrait qui prône le retour à l’observation et aux grands principes du dessin et de la couleur, le premier salon éponyme se tient en 1951, des peintres de la Synthèse – décantation du fauvisme et du cubisme – à l’instar de Camille Hilaire ou encore des réalistes parnassiens associés au retour de la couleur tel Guy Bardone.

Un foisonnement fécond

Les lieux d’enseignement , les académies libres, les ateliers d’arts décoratifs, de nouveaux salons fleurissent : Salon de Mai, Salon des Réalités nouvelles, Salon des Jeunes Peintres, Salon des Peintres Témoins de leur Temps, Salon de l’École de Paris…. . Vecteurs aussi de ces talents les Galeries : l’ art abstrait (géométrique) à la Galerie Denise René, l’art figuratif à la Galerie Charpentier, les peintres de la non figuration à la Galerie de Babylone, …..

Puis progressivement

Le tropisme de Paris, comme place incontournable de l’art, au profit de New York, s’étiole sous l’effet conjugué de multiples facteurs (schématiquement absence de synergie publique privé, autre modèle de société propulsé par le plan Marshall) et d’un mouvement global de redéfinition de la peinture à travers le monde : expressionnisme abstrait aux Etats Unis, néo concrétisme au Brésil, Gutaï au Japon.

 

 

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